🏫 L’ensemble scolaire du Petit Val

Une maison d’histoire, d’éducation et d’accueil

Niché au cœur de Sucy-en-Brie, dans un parc arboré chargé de mémoire, le Petit Val est bien plus qu’un lieu d’enseignement. C’est une école marianiste, où l’on apprend à grandir dans la confiance, à se construire dans la relation aux autres, et à devenir pleinement soi-même. Depuis plus de 130 ans, notre mission est marquée par l’héritage des Filles de Marie Immaculée, une congrégation attentive à chaque jeune, notamment les plus fragiles, et profondément ancrée dans l’esprit de service.

📜 Une histoire vivante, un lieu habité

L’histoire du Petit Val remonte à 1501, lorsque le chapitre de Notre-Dame cède le château à un seigneur local. Le domaine passe ensuite entre de nombreuses mains. Le bâtiment actuel est construit au milieu du XVIIIe siècle par le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour, qui fait raser l’ancien château. De cette époque subsiste encore la partie centrale ; les deux ailes ont été modifiées par la suite.

Sous la Révolution, Monsieur Bénézech, propriétaire des lieux, lutte contre la famine en confectionnant un pain à base de pommes de terre cultivées sur les terres du domaine. Le parc est embelli, la rivière creusée, et la grotte édifiée au début du XIXe siècle. Le domaine s’étend alors sur 300 hectares.

Le dernier propriĂ©taire privĂ©, Monsieur Moulton, banquier amĂ©ricain, n’achète que le château et 24 hectares. Par l’intermĂ©diaire de son fils, mariĂ© Ă  une AmĂ©ricaine cĂ©lèbre Ă  la cour de NapolĂ©on III, le château devient un lieu de rĂ©ception pour de grandes figures culturelles : Rossini, Massenet, Liszt, Gounod, ThĂ©ophile Gautier…

À sa mort, le domaine est morcelé. Le 7 juillet 1890, les Filles de Marie Immaculée acquièrent un des lots comprenant le château, une ferme, plusieurs bâtiments et 5 hectares de terrain : le Petit Val entre alors dans l’histoire marianiste.

👭 Une mission portée par les religieuses marianistes

Les Filles de Marie Immaculée, ou sœurs marianistes, constituent l’une des quatre branches de la Famille Marianiste, fondée au lendemain de la Révolution française par le Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade et la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon. Ces quatre branches (laïcs, laïcs consacrés, religieuses et religieux) partagent un même charisme, vécu selon différentes vocations.

Les religieuses ouvrent rapidement un pensionnat au Petit Val. Issues de diverses fondations, elles s’engagent pleinement dans l’éducation des jeunes. Jusqu’en 1965, elles assurent la quasi-totalité des responsabilités dans l’établissement. Par la suite, des laïcs prennent le relais, tout en maintenant une forte présence religieuse.

Encore aujourd’hui, la communauté marianiste vit au sein du domaine, dans une maison indépendante construite en 1988.

  • Une sĹ“ur enseigne en lycĂ©e
  • Une autre accompagne l’éveil Ă  la foi et la catĂ©chèse en Ă©cole primaire
  • La communautĂ© participe aux grands moments de la vie de l’établissement

Au-delà de l’école, les sœurs sont engagées dans la pastorale locale : catéchuménat, fraternités marianistes, accompagnement spirituel des malades, animation à la maison de retraite des Cèdres…

🌱 Une école pour tous, un accompagnement attentif

Fidèle à l’esprit marianiste, le Petit Val est un établissement qui accueille chacun dans sa singularité. Loin de toute uniformité, nous croyons que chaque jeune a en lui des talents uniques à faire grandir. Cela implique une attention particulière :

  • aux Ă©lèves en situation de handicap ou Ă  besoins spĂ©cifiques
  • aux familles en difficultĂ©
  • Ă  ceux qui doutent, cherchent ou ont besoin d’un accompagnement renforcĂ©

Nous croyons à la force de la bienveillance, mais aussi à celle de l’exigence : aider les jeunes à se dépasser, à se découvrir capables, à grandir en confiance, c’est le cœur de notre mission.

🌍 Un réseau éducatif porté par un même souffle

Depuis leurs origines, les Marianistes ont fait de l’éducation un axe central de leur mission. On leur doit même les premières écoles normales d’instituteurs – en Corse pour les religieuses, dans l’Est de la France pour les religieux. Depuis une vingtaine d’années, sœurs et frères travaillent ensemble dans un réseau unique, avec une tutelle commune qui veille à la fidélité au charisme marianiste et à l’accompagnement des établissements.

Le réseau marianiste en France compte aujourd’hui neuf établissements scolaires :

  • Tutelle des religieuses marianistes : Agen, Sucy-en-Brie
  • Tutelle des religieux marianistes : Antony, Belfort, Bordeaux, Lons-le-Saunier, RĂ©quista (Aveyron), Saint-DiĂ©, Sainte-Maure (Aube)

✨ Deux fondateurs, une inspiration

Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), prêtre originaire de Périgueux, refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé sous la Révolution. En exil en Espagne, il médite sur une Église renouvelée, portée par des communautés de laïcs engagés. À son retour, il fonde à Bordeaux les Congrégations mariales, qui donneront naissance à deux instituts religieux :

  • La SociĂ©tĂ© de Marie (1817) pour les hommes
  • Les Filles de Marie ImmaculĂ©e (1816) pour les femmes

Adèle de Batz de Trenquelléon, née en 1789 dans le Lot-et-Garonne, fonde dès l’adolescence une communauté féminine – la Petite Société – qui s’oriente vers la mission éducative, la prière et le service. En 1816, elle fonde l’Institut des Filles de Marie, en lien avec le père Chaminade. Enseignement gratuit, retraites, catéchèse, accompagnement spirituel : son intuition continue de porter nos établissements.

Aujourd’hui, les sœurs marianistes sont présentes sur quatre continents et dans 18 pays, poursuivant leur mission éducative et pastorale.

đź’¬ Un esprit Ă  vivre au quotidien

« À l’école de Marie, nous apprenons l’attention à l’autre, la présence discrète et pleine de respect, l’écoute et le dialogue. Marie nous invite à prendre le temps de rejoindre l’autre, de nouer avec lui des liens de fraternité. Elle nous fait reconnaître en toute rencontre humaine la présence discrète du Seigneur. »

 — Sœur Marie-Laurence, Supérieure Régionale

đź”— Pour aller plus loin :